Il est inutile de rappeler que le projet de loi pour la croissance et l’activité, déposé à l’Assemblée nationale, le 11 décembre dernier, par le ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, M. Emmanuel Macron, a cristallisé de nombreuses attentions au cours des derniers mois. Toutefois, au-delà des considérations politiques, sociales et macroéconomiques venues monopoliser le cœur des attentions, un sujet abordé par ce projet de loi, aux résonances économiques potentiellement inattendues, semble avoir été injustement éludé des débats publics : il s’agit du régime fiscal de l’actionnariat salarié.
Article paru dans La Tribune du 21 janvier 2015, par Alexandre Guillemonat et Olivier Ramond